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Jakub Smrz (Liberty Racing Team Effenbert) fait partie des meubles depuis six ans maintenant en eni FIM Superbike World Championship, et a passé la vaste majorité de ce temps à piloter une Ducati deux cylindres. Actuellement 11ème du championnat, le pilote de 29 ans arrive à la maison pour la manche de Brno. WorldSBK.com a discuté avec lui de l'effet produit par le fait de courir devant son public et de sa saison d'une façon générale.

« Bien sûr, j'aurais aimé décrocher de meilleurs résultats, particulièrement car nous étions bien au début de l'année, en dépit de coups de malchance comme à Assen », décrit Jakub. « Quelque chose semblait toujours se produire mais nous avons souffert un petit peu lors des dernières courses. Aragon n'est pas mon circuit favori. Mais sur la moto de cette année, je me sens bien avec les réglages et l'équipe fait un super travail. Je suis vraiment heureux de cela. Mais comme tout le monde peut le voir, nous perdons un peu plus de terrain que l'an dernier. C'est difficile de rester devant ».

Serait-ce en raison des changements de règlementations cette année, avec 6 kg supplémentaires pour les deux cylindres des 1200cc, que les performances seraient en retrait ? Ou s'agit-il simplement d'une meilleure progression des rivaux avec les quatre cylindres ?

« Je pense que c'est assez peu en raison des règles, mais plutôt en raison des progrès réalisés par les autres motos. Bien sûr, nos motos sont top, comme chez Althea, et préparées de la meilleure des façons. Mais sur des circuits comme Assen, où il n'y a pas réellement de longue ligne droite et beaucoup de virages, on peut y trouver un avantage. Notre moto, comme tout le monde le sait, est très bonne au freinage et en entrée de virage, très stable. Mais sur les circuits à haute vitesse, c'est difficile ».

Smrz a gagné en réputation au cours de sa carrière SBK comme l'un des pilotes les plus rapides du plateau, avec quatre podiums et ce qui fut presque une victoire à Donington en 2011. Il est aussi, malgré tout, souvent vu comme un meilleur qualifieur que pilote de course. Smrz, qui a toujours piloté dans un team privé au cours de sa carrière SBK, explique pourquoi ses 17 départs depuis la première ligne ne lui ont pas offert plus de podiums.

« Les gens dissent que je suis bon en qualifications et moins en course. Tout le monde peut voir que les qualifications sont plus faciles, car nous le faisons seuls en piste. En course, c'est plus difficile. Si l'on perd du temps dans la ligne droite, il est vraiment difficile de passer un autre pilote. Ce n'est pas évident ».

Pour Smrz, les prochaines étapes sont loin d'être insignifiantes du fait de la présence de son public. Il s'agira cependant d'un test pour la Ducati. « Je suis toujours heureux de courir à la maison car de nombreux de mes fans viennent et le circuit est l'un de mes favoris pour la nature de la piste. Il y a beaucoup de pression du public et de tout le monde, et ce n'est pas la meilleure piste pour nous et notre moto. Nous ferons de notre mieux et j'espère qye ce sera OK avec ma blessure d'Aragon ».

L'accident d'Aragon a toujours des effets sur "Kuba", et ses amis et fans le savent. « Au final, rien n'est cassé, mais j'ai de gros hématomes sur le flanc gauche et mon poignet droit. Ce sont les endroits les plus importants pour piloter mais cela va mieux. Pour le pilotage, ce sera difficile à Brno car je ne peux pas faire tous les mouvements sans douleur, mais ça ira. Peut-être pas à 100%, mais ce sera OK pour la douleur en course - on s'y habitue - ! »